Pension alimentaire : définition large (Art. 205-207 CC)
Articles 205 à 207 du Code civil : La pension alimentaire n'est pas stricto sensu réservée au divorce car tout époux, ascendant, descendant ou allié peut solliciter une pension alimentaire. Elle répond à une obligation d'entraide familiale large, au-delà des seules obligations enfant/parent.
Définition et obligation alimentaire
La pension alimentaire demeure une contribution globale à l'entretien et l'éducation des enfants, mariés ou non. Les articles 371-2 et 373-2-2 imposent à chaque parent de participer selon ses ressources et les besoins réels de l'enfant, sans distinction depuis la loi du 4 mars 2002.
Nos équipes valorisent chaque poste – logement, santé, scolarité, activités d'exception – pour traduire l'exigence de maintien de niveau de vie qui caractérise les familles accompagnées par BENSOPS.
Calcul, indexation et revalorisation
En l'absence d'accord, le juge fixe la contribution selon revenus, charges et besoins. Le barème indicatif du ministère peut guider la décision sans s'imposer.
Nous documentons revenus additionnels, concubinage, charges réelles ou frais exceptionnels, puis structurons les pièces et formulaires destinés au tribunal pour enclencher revalorisation, diminution ou recouvrement.
Un monitoring annuel de l'indexation sur l'indice des prix nous permet d'activer en amont les demandes d'ajustement.
Durée, extension et fin de l'obligation
La contribution subsiste tant que l'enfant demeure en formation ou dépendant financièrement, même majeur. Le juge peut néanmoins fixer une échéance — âge limite ou fin d'études — et la jurisprudence admet la cessation en cas d'absence de recherches d'emploi sérieuses.
- Pension possible au profit d'un époux durant la séparation de corps ou la procédure de divorce.
- Contribution élargie à l'époux survivant lorsque la succession doit assurer son niveau de vie.
- Revue périodique du dispositif pour éviter un versement ad vitam et planifier la sortie lorsque l'autonomie est acquise.